La protection sociale : comprendre, défendre, adapter

Sécurité sociale, retraite, assurance chômage, prévoyance…

La protection sociale est un pilier de notre société, pourtant, elle reste souvent mal connue.

Pour la CFE-CGC, il est essentiel de mieux l’expliquer, pour mieux la défendre.

Qu’est-ce que la protection sociale ?

La protection sociale désigne l’ensemble des dispositifs qui permettent à chacun de faire face aux aléas de la vie : maladie, maternité, accident du travail, perte d’emploi, vieillesse…

Elle repose en France sur plusieurs grands régimes, financés par les cotisations sociales :

• Le régime général (maladie, retraite, famille, accidents du travail)
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• L’assurance chômage, désormais gérée par France Travail et l’Unédic
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• Les régimes complémentaires (santé, retraite, prévoyance), négociés et gérés par les partenaires sociaux
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Ce système repose sur deux piliers essentiels : la solidarité et la mutualisation des risques. Il garantit un filet de sécurité pour tous, à condition qu’il soit justement géré et adapté.

Dans nos secteurs – souvent marqués par des carrières atypiques, des statuts hybrides, la pluriactivité – la protection sociale est plus que jamais une nécessité. Elle doit être renforcée, pas affaiblie.

Les syndicats de la FCCS agissent pour :

• Représenter les cadres dans les organismes sociaux ;
• Adapter les dispositifs aux réalités de nos métiers ;
• Garantir l’accès aux droits pour tous les professionnels, quel que soit leur statut.

Nos priorités syndicales :

• Une protection sociale universelle, adaptée aux parcours discontinus et aux statuts variés (intermittents, indépendants, CDD, etc.) ;
• La reconnaissance des spécificités culturelles et artistiques dans les règles sociales ;
• Un système gouverné paritairement, dans l’intérêt des assurés, pas d’une logique purement comptable ;
• La valorisation du travail intellectuel et artistique, dans le calcul des droits sociaux.

Ce que nous refusons :

• La précarisation croissante via la baisse ou l’exclusion des droits ;
• La complexité administrative qui écarte les plus fragiles du système ;
• La privatisation rampante des risques sociaux.

Un modèle à préserver, un avenir à construire

Protéger la protection sociale, ce n’est pas regarder vers le passé. C’est bâtir un avenir solidaire, fondé sur l’équité, la justice sociale et la reconnaissance de toutes les formes de travail.